Le chef de projet a un rôle clé aujourd’hui dans les organisations. Le rôle du chef de projet notamment avec le digital évolue, on peut donc s’interroger: à quoi doit-il s’attendre ?

Les défis sont immenses pour les professionnels du projet. En outre, la technologie rendant la gestion du projet plus simple et en même temps plus complexe.

L’impact des technologies dites « disruptives »

Les technologies dites « disruptives » ont un impact « colossal », elles remodèlent les industries et les marchés. Ces technologies de rupture qui permettent à certaines sociétés d’être « pionnières » dans leur domaine modifient certains secteurs d’activité. De plus, les organisations doivent augmenter leur capacité à anticiper. Mais aussi à gérer le changement afin d’atteindre les objectifs stratégiques fixés. Toutes les stratégies dans une organisation sont misent en œuvre pour rendre le projet plus efficace. Pourtant, les recherches du Projet Management Institute (PMI) 2018 montre qu’en moyenne, les entreprises gaspillent 99 millions € pour chaque milliard investi dans des projets!

L’implication pour les porteurs de projets, qui mettent en œuvre la stratégie et le changement au sein des entreprises, est considérable.

Atteindre de meilleurs résultats avec les projets exigent de nouvelles façons de penser et d’opérer.

Par conséquent, le rôle du chef de projet se développe. Il doit être un innovateur, un conseiller stratégique, communicant, grand penseur et polyvalent. Les « titres » évoluent aussi:  les chefs de projet, les chefs d’équipe, Scrum master et chef de produit…

La transformation du rôle du chef de projet

Nous voyons également la transformation du rôle principal du chef projet qui devient manager de chefs de projet. Et même responsable de projet dans certaines organisations. Avec un rôle parfois élargi, rôle que ces professionnels jouent dans la gestion des projets dans les différentes entreprises.

Certains de ces changements sont le résultat du progrès de la technologie et de l’automatisation de certains aspects du travail du chef de projet. On peut noter par exemple : la planification, la collecte des données et l’identification des ressources. La Recherche menée par le Harvard Business Review a mis en avant que pour pas moins de 54% d’un projet
le temps du responsable est dominé par les tâches administratives. Avec par exemple des préoccupations telles que la planification.

Dans cette nouvelle « réalité professionnelle »,  les dirigeants – quel que soit leur titre – doivent continuer à développer des compétences. Par exemple: technique de gestion de projet, leadership, compétences stratégiques et en gestion.

Celles-ci sont complémentaires et essentielles dans la gestion et le pilotage d’un projet quelque soit sa taille et sa durée.

Dans le même temps, les entreprises ont également besoin de chefs de projet avec une capacité qui est d’apprendre à apprendre. Mais aussi d’être en mesure de suivre le rythme des évolutions de la technologie. PMI à récemment entrepris des recherches pour comprendre comment les organisations avant-gardistes exploitent les technologies dites « disruptives » et nouvelles et la gestion de leur impact.

Quelles sont les compétences pour la gestion d’un projet ?

La gestion réussie des nouvelles technologies repose sur «un ensemble de compétences numériques».

Lorsque nous pensons aux compétences numériques, nous avons traditionnellement tendance à penser à des tâches informatiques telles comme du codage ou du développement logiciel. Mais construire un véritable ensemble de compétences numériques permet d’atteindre le succès. Cela permet également de réussir dans l’environnement numérique d’aujourd’hui.

Cela nécessite une combinaison de compétences.

Les sociétés dites  » innovatrices »  ont identifié les compétences « critiques » de l’ère numérique pour les futurs chefs de projet. Les 6 premiers sont:

  • La « science » des données (gestion des données, analyse, Big Data)
  • Un état d’esprit innovant et proactif, en veille permanente
  • La connaissance des normes sur la vie privée et le juridique
  • Connaissance sur les réglementations de la conformité à celles-ci
  • La capacité à prendre des décisions basées sur un ensemble de données
  • Capacité à pouvoir collaborer en lien avec la direction.

Les « innovateurs » déclarent également investir dans les processus « formels ». Afin de pouvoir développer le projet grâce à des compétences de gestion dans ces mêmes compétences.

Un autre facteur clé de succès dans la gestion est l’utilisation des chefs de projet par un mode avec de multiples approches. Y compris avec la mise en place de « collaboration » grâce à des plateformes et outils de gestion du travail innovants et hybrides ainsi que des méthodes plus traditionnelles.

Un véritable culture de l’innovation pour la gestion d’un projet

Les entreprises qui ont une vrai démarche « innovante  » créent une culture. Celle-ci voit la « nouveauté » comme une opportunité. Ils apprécient le changement technologique en particulier vers un environnement numérique. De plus,ils encouragent leurs chefs de projet à apprendre d’avantage sur les pratiques « flexibles » les nouveaux outils. Tout en  ouvrant la voie à un environnement où les salariés et les machines travaillent ensemble pour atteindre encore plus de résultats.

Alors que l’on observe une transformation numérique forte. L’ère numérique bouleverse les compétences. Par le biais par exemple de l’utilisation d’approches dites « multiples » et un changement culturel de manière général. Il est également essentiel que les entreprises continuent de s’appuyer sur les «meilleures pratiques». Telles que l’utilisation efficace des sponsors au sein des COMEX, CODIR.  Les recherches du PMI indiquent systématiquement un lien entre l’engagement actif de sponsors « exécutifs » et la réussite du projet. C’est le plus important facteur contribuant au succès des projets comme nous l’avions vu dans l’article comment réussir la gestion d’un projet à l’ère numérique.

Le rôle de Sponsors

Les sponsors « exécutifs » efficaces ont une connaissance approfondie d’un projet et comment celui-ci se connecte à la stratégie d’entreprise. Au regard de leur position et de leur expérience, ils ont les compétences et l’autorité nécessaires pour effacer les « freins » au changement et les problématiques pouvant bloqués un projet. De plus, ils ont la légitimité pour faire vite et prendre des décisions efficaces.

Les entreprises qui réussissent durant cette période ou tout va vite et ou les technologies bouleversent nos modes de management et de fonctionnement sont celles qui anticipent. Celles qui vont de l’avant en ayant une approche parfois disruptive. Également dans le management et la gestion des projets au sein de l’entreprise.  Avec le spectre complet des compétences nécessaires pour livrer leurs projets dans un environnement numérique.

Les entreprises font cela pour créer les changements nécessaires et atteindre les objectifs stratégiques fixés. Tout en s’adaptant rapidement aux nouvelles opportunités. Cela permet aux entreprises de créer de meilleurs produits et créer une plus forte relation client avec une grande rapidité.

Investir dans les talents , clé de la réussite

Plus important encore, ils investissent dans leur talent. Pour permettre une productivité accrue, créer une plus grande efficacité, promouvoir l’innovation, favoriser une meilleure prise de décision et automatiser certaines tâches. Les entreprises dites » Avant-gardiste » permettent aux employés d’expérimenter différentes façons de travailler. Par ailleurs, elles prennent en charge une une formation solide pour élargir leurs compétences. Ces entreprises ne sont pas seulement là pour anticiper l’avenir mais pour le façonner. Et plus particulièrement grâce à une mise en œuvre réussie de leurs projets.

 

(Source originale BusinessReport 0918)

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